«Go home !», ordonne la Grande-Bretagne aux clandestins (Video YT-liberation.fr)

La campagne officielle destinée à effrayer les sans-papiers divise la coalition au pouvoir. Les associations ripostent.

Par GUILLAUME GENDRON
«Rentrez chez vous». Le graffiti xénophobe qui couvrait les murs des quartiers populaires outre-Manche dans les années 1980 et 1990 est devenu le dernier slogan du gouvernement britannique à l’intention des sans-papiers. La dernière campagne anti-immigration clandestine orchestrée par le gouvernement tory fait polémique, au point de diviser la coalition au pouvoir. 
«Racist vans»

Toute la semaine dernière, les habitants de six arrondissements du nord de Londres ont pu voir des camions publicitaires circuler avec le message suivant : «In the UK illegally? Go home or face arrest.» («Au Royaume-Uni illégalement? Rentrez chez vous, ou attendez-vous à être arrêtés»).

Minorities in Turkey tagged by ‘race codes,’ official document reveals

An official document penned by the Istanbul Provincial Education Directorate has surfaced, revealing that Turkey’s population administration system has been recording citizens who have Armenian, Jewish or Anatolian Greek (Rum) origins with secret “race codes.”

The Armenian-Turkish weekly newspaper Agos published as its headline story on Aug. 1 a report on an official document that openly states “citizens with Armenian origin are coded with ‘2.’” 
The implementation is reported to have been in place since 1923, the foundation year of the Turkish Republic.

GRECE. La rue mobilisée contre le racisme

Des centaines de manifestants ont défilé ce samedi dans les rues d'Athènes pour protester contre la hausse des agressions xénophobes dans le pays.

Plusieurs centaines de Grecs et des immigrés ont participé samedi 19 janvier à un défilé pacifique à Athènes contre le racisme et l'extrême-droite pour protester contre les agressions xénophobes qui se sont multipliées en Grèce.
Près de 3.000 personnes, selon la chaîne publique NET, ont participé à la manifestation organisée par des municipalités, des associations, des communautés d'immigrés et par le parti de la gauche radicale Syriza (opposition).