"Cachez
ce sein que je ne saurais voir." La célèbre réplique de Tartuffe date
de 1664, mais ridiculiser ainsi l'hypocrisie grossière n'a pas empêché
de la voir prospérer. L'histoire d'Eurasian Natural Resources
Corporation (ENRC) aurait sans aucun doute inspiré Molière, version
marchés financiers et matières premières.
La "une" du Financial Times claque, vendredi 10mai, d'un gros titre : "Le rapport Annan accuse ENRC d'avoir coûté 725 millions de dollars au Congo." De fait, l'Africa Progress Panel (APP), organisation présidée par l'ex-secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, devait rendre public, ce vendredi au Cap devant le World Economic Forum, un rapport détaillé sur la façon dont certains pays africains sont lésés dans la gestion de leurs ressources naturelles.
La "une" du Financial Times claque, vendredi 10mai, d'un gros titre : "Le rapport Annan accuse ENRC d'avoir coûté 725 millions de dollars au Congo." De fait, l'Africa Progress Panel (APP), organisation présidée par l'ex-secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, devait rendre public, ce vendredi au Cap devant le World Economic Forum, un rapport détaillé sur la façon dont certains pays africains sont lésés dans la gestion de leurs ressources naturelles.