MAE Hellénique, lundi, 20 octobre 2014:
«Malheureusement, la Turquie n’a pas entendu la voix de la communauté internationale, elle n’a pas entendu la voix de l’ONU et de l’Union européenne, elle n’a pas entendu la voix de la légalité internationale.
Son navire, le Barbaros, se trouve dans la zone économique exclusive et le plateau continental chypriote et tentera d’effectuer des recherches qui manifestement constituent une violation flagrante du droit international de la mer, car dans cette région la délimitation du plateau continental et de la zone économique exclusive de la République de Chypre n’est pas contestée.
La Turquie n’a aucune revendication là-bas. La Turquie semble agir là-bas au nom du pseudo-Etat chypriote turc. Donc, le cœur de l’affaire est le refus de la Turquie de reconnaître l’existence et la personnalité juridique internationale de la République de Chypre. La République de Chypre, toutefois, est un Etat membre de l’ONU, de l’Union européenne et de la zone euro. Un Etat reconnu au niveau international par tous les Etats membres de l’ONU, à l’exception de la Turquie.
Si la Turquie ne comprend pas que la République de Chypre existe, elle pose elle-même des obstacles insurmontable à son parcours et perspective européens. Si la Turquie ne comprend pas que la République de Chypre existe, alors il n’y a pas de cadre pour les négociations sur l’avenir de la République de Chypre et la coexistence des deux communautés.
La Turquie sape le dialogue à Chypre et créé un foyer de crise, à l’heure où l’attention de la communauté internationale est tournée – et elle doit l’être – vers Kobani, l’EI, la lutte contre le terrorisme international et les crises auxquelles l’Europe est confrontée dans son voisinage sud et oriental. Malheureusement, le front se scinde et la responsabilité de la Turquie est énorme.
C’est pourquoi nous l’invitons à virer de bord, à changer sa politique étrangère, à respecter la légalité internationale, à soutenir les négociations à Chypre, à respecter la légalité qui est le cadre sûr tant de nos relations bilatérales, que de son parcours européen».
mfa.gr
20/10/14
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«Malheureusement, la Turquie n’a pas entendu la voix de la communauté internationale, elle n’a pas entendu la voix de l’ONU et de l’Union européenne, elle n’a pas entendu la voix de la légalité internationale.
Son navire, le Barbaros, se trouve dans la zone économique exclusive et le plateau continental chypriote et tentera d’effectuer des recherches qui manifestement constituent une violation flagrante du droit international de la mer, car dans cette région la délimitation du plateau continental et de la zone économique exclusive de la République de Chypre n’est pas contestée.
La Turquie n’a aucune revendication là-bas. La Turquie semble agir là-bas au nom du pseudo-Etat chypriote turc. Donc, le cœur de l’affaire est le refus de la Turquie de reconnaître l’existence et la personnalité juridique internationale de la République de Chypre. La République de Chypre, toutefois, est un Etat membre de l’ONU, de l’Union européenne et de la zone euro. Un Etat reconnu au niveau international par tous les Etats membres de l’ONU, à l’exception de la Turquie.
Si la Turquie ne comprend pas que la République de Chypre existe, elle pose elle-même des obstacles insurmontable à son parcours et perspective européens. Si la Turquie ne comprend pas que la République de Chypre existe, alors il n’y a pas de cadre pour les négociations sur l’avenir de la République de Chypre et la coexistence des deux communautés.
La Turquie sape le dialogue à Chypre et créé un foyer de crise, à l’heure où l’attention de la communauté internationale est tournée – et elle doit l’être – vers Kobani, l’EI, la lutte contre le terrorisme international et les crises auxquelles l’Europe est confrontée dans son voisinage sud et oriental. Malheureusement, le front se scinde et la responsabilité de la Turquie est énorme.
C’est pourquoi nous l’invitons à virer de bord, à changer sa politique étrangère, à respecter la légalité internationale, à soutenir les négociations à Chypre, à respecter la légalité qui est le cadre sûr tant de nos relations bilatérales, que de son parcours européen».
mfa.gr
20/10/14
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