Ce trentenaire, proche des victimes, a été placé en détention provisoire. Il avait été arrêté jeudi, en compagnie d'un autre homme, qui a, lui, été libéré.
Un proche des militantes kurdes assassinées le 9 janvier à Paris a été mis en examen lundi pour assassinat et le parquet a requis son placement en détention provisoire, a annoncé le procureur de la République, François Molins. «L’individu est susceptible d'être le ou l’un des auteurs des faits», a précisé ce dernier lors d’une conférence de presse.
Deux hommes, des Kurdes nés en Turquie, domiciliés à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et appartenant à l’entourage très proche des trois femmes exécutées, avaient été arrêtés jeudi, avait précisé à l’AFP une source policière, évoquant une «piste sérieuse». Les deux hommes avaient été placés en garde à vue, dans une opération menée conjointement par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et la section antiteroriste (SAT) de la brigade criminelle parisienne. L'un des deux a depuis été remis en liberté.
Le suspect mis en examen est né en 1982 et aurait été le chauffeur d’une des femmes assassinées le 9 janvier. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour «assassinats en relation avec une entreprise terroriste» et «participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste».
Les trois militantes, liées au PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), avaient été tuées par balles dans les locaux d’une association de leur communauté dans le nord-est parisien, tout près de la gare du Nord, où leurs corps ont été trouvés dans la nuit du 9 au 10 janvier. Parmi les trois victimes figurait Sakine Cansiz, 55 ans, considérée comme proche du chef emprisonné de la rébellion, Abdullah Öcalan, qui mène une lutte armée contre l’armée turque depuis 1984 pour obtenir l’autonomie du sud-est du pays peuplé majoritairement de Kurdes. Les deux autres victimes étaient Fidan Dogan et Leyla Soylemez.
(AFP)
Un proche des militantes kurdes assassinées le 9 janvier à Paris a été mis en examen lundi pour assassinat et le parquet a requis son placement en détention provisoire, a annoncé le procureur de la République, François Molins. «L’individu est susceptible d'être le ou l’un des auteurs des faits», a précisé ce dernier lors d’une conférence de presse.
Deux hommes, des Kurdes nés en Turquie, domiciliés à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et appartenant à l’entourage très proche des trois femmes exécutées, avaient été arrêtés jeudi, avait précisé à l’AFP une source policière, évoquant une «piste sérieuse». Les deux hommes avaient été placés en garde à vue, dans une opération menée conjointement par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et la section antiteroriste (SAT) de la brigade criminelle parisienne. L'un des deux a depuis été remis en liberté.
Le suspect mis en examen est né en 1982 et aurait été le chauffeur d’une des femmes assassinées le 9 janvier. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour «assassinats en relation avec une entreprise terroriste» et «participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste».
Les trois militantes, liées au PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), avaient été tuées par balles dans les locaux d’une association de leur communauté dans le nord-est parisien, tout près de la gare du Nord, où leurs corps ont été trouvés dans la nuit du 9 au 10 janvier. Parmi les trois victimes figurait Sakine Cansiz, 55 ans, considérée comme proche du chef emprisonné de la rébellion, Abdullah Öcalan, qui mène une lutte armée contre l’armée turque depuis 1984 pour obtenir l’autonomie du sud-est du pays peuplé majoritairement de Kurdes. Les deux autres victimes étaient Fidan Dogan et Leyla Soylemez.
(AFP)
.liberation.fr
21/1/13
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